Parcours

Après des études de Lettres Modernes et une double formation Universitaire et professionnelle à l’Institut d’Etudes Théâtrales et à L’école Charles DULLIN, Arlette ALLAIN débute sa carrière professionnelle au Théâtre de Sartrouville et fonde sa première Compagnie Théâtrale Trimasque en Région Parisienne.
Au sein de cette structure, elle mettra en scène et jouera plusieurs spectacles dont « La Colonie » de Marivaux, « Les Dactylos » de Murray Shisgal, « La Maison de Bernarda » de F. Garcia Lorca, « L’assemblée des femmes » d’Aristophane et adapte « La Perle » d’après Steinbeck et « Candide » d’après Voltaire.

En 1986, elle s’installe dans la Loire et intègre La Comédie de St Etienne (Centre Dramatique National) dirigée par Daniel BENOIN avec qui elle aura un compagnonnage artistique de 15 ans (1986 – 2002).

arl_2En tant que comédienne permanente elle y jouera Molière, Musset, Brecht, Wedekind, Botho Stauss, Sarah Kane… sous les directions de metteurs en scènes français et étrangers : Daniel Benoin, Manfred Bailartz, Jacques Echantillon, Gerzy Gregogervski, Hans Peter Cloos

Pour le cinquantenaire de La Comédie de Saint-Étienne, Anca Visdei lui écrira une pièce « sur mesure » « La Medee » de Saint-Medard.

En tant que metteur en scène elle y réalisera une dizaine de spectacles dont « La leçon » de Ionesco, « En attendant Godot » de Beckett, « Electre » de Sophocle et de Giraudoux, « Candide » d’après Voltaire (nouvelle adaptation pour les élèves de l’école du CDN), « La Danse de Mort » de Strindberg.

En 2000, elle retourne à la création indépendante au sein de sa nouvelle compagnie « Visages » qui deviendra en 2004 « Masques et Visages« . Elle y crée « Photo de Classe » d’Anca Visdeï et une adaptation de « Elle lui dirait dans l’Ile » de Françoise Xenakis. Cette création marquera un tournant dans sa démarche artistique car elle y pratique pour la première fois la co-écriture dramaturgique avec des musiciens et désormais ne pourra plus s’en passer… les musiciens composant les musiques en répétitions avec les comédiens et les exécutant sur scène en acoustique directe feront désormais partie d’une esthétique revendiquée.

En 2001, elle crée une manifestation estivale « Les Nuits de la Batie d’Urfé » pour laquelle elle met en scène « Le Mariage de Figaro » de Beaumarchais. Cette manifestation lui vaudra le « Trophée Réussite » de La Loire dans la catégorie culture.

En 2002, elle y présentera « Ruy Blas » de Victor Hugo et en 2003, « Roméo et Juliette » de Shakespeare. De 2002 à 2005, la Compagnie présente un cycle Corneille (naissance et faillite du héros) dont les 2 premiers volets sont « Horace » et « Le Cid ».

A ce jour elle a réalisé et mis en scène plus de trente spectacles.

arl_3Auteur adaptatrice, elle a écrit une pièce de théâtre « Les Indiennes » et adapté plusieurs romans tels que « L’Ile des Pingouins » d’Anatole France, « La Perle » de Steinbeck, « Candide » de Voltaire     (2 versions 88 et 95), « Elle lui dirait dans l’Ile » d’après le roman de Françoise Xenakis.

Pédagogue elle dirigea des cours d’interprétation au sein de l’école du centre dramatique et compte parmi ses anciens élèves le talentueux Sami Bouajila  récompensé à Cannes pour son interprétation dans « Indigènes » et par un César pour « Les Temoins » d’André Techiné.

Ainsi que de nombreux talents qui irriguent les scènes françaises et les renouvellent. Elle appartint à l’équipe pilote qui créa le baccalauréat A3 théâtre.

Elle a monté plusieurs spectacles de sortie de promotion avec les élèves de l’école du CDN. (« Ah Dieu que la guerre est jolie ! » , « Candide » , « Electre(s) » ).

Depuis 2007, Arlette Allain est chargée de cours à l’École Florent (Paris).

En 2012, elle a mis en scène et interprété le rôle de « Madame » dans « Les Bonnes » de Jean Genet.

En 2014, elle crée à L’Espace Charles Vanel « L’Ile des esclaves » de Marivaux. Spectacle repris en tournée en 2015.

* En Novembre 2015, elle interprétera le rôle de Georgette dans « L’Ecole des Femmes » de Molière, aux cotés de Pierre Santini, dans une mise en scène de Armand Eloi, au Théâtre 14 Jean-Marie Serreau à Paris.