Roméo et Juliette
"Roméo et Juliette" de William Shakespeare
La haine en héritage
Les Capulet et Les Montaigu se haïssent… Pourquoi ?
Aucun des membres des deux clans n’en a plus le souvenir, comme ces vendettas corses ou ces haines maffieuses dont nul ne connait plus l’origine.
Être un Capulet ou être un Montaigu suffit pour être détestable ou détesté par l’autre partie : absurdité héréditaire ! Impitoyable fardeau de haine stérile légué par les anciens à une jeunesse désolée qui se noie et s’abime dans une violence sans cause.
Tel est l’état des lieux : Vérone, une cité en proie aux déchirures, aux duels, aux rixes auxquels se livre sa jeunesse dans une spirale sans fin de provocations destructrices.
Quelle force pourra avoir raison de cette violence? L’Autorité est impuissante, le Prince menace en vain…
Dans ce contexte incendiaire, deux jeunes gens vont s’aimer d’un amour fou, fulgurant, total, absolu…
Juliette Capulet va aimer Roméo Montaigu et l’épouser en secret… Que va devenir cet amour après que ce dernier ait tué en duel son cousin Tybalt pour venger la mort de son ami Mercutio…
Notes de mise en scène
La modernité de Roméo et Juliette n’est plus à clamer : de Carmen Jones à West Side Story, les adaptations cinématographiques de Zeffirelli à Batz Lurrman rappellent régulièrement la force du mythe des amants de Vérone auxquels peuvent s’identifier tous les amoureux contrariés, séparés par les haines raciales, sociales ou religieuses.
Si nous n’avons pas ressenti le besoin de faire appartenir nos Capulet et nos Montaigu à des ethnies différentes ou à des groupes objectivement opposés par des intérêts réels, c’est qu’il nous a semblé encore plus cruel et plus absurde que leur rivalité ne repose sur rien d’identifiable : la haine devient ici une raison de vivre pour une jeunesse désœuvrée à qui leurs pères n’ont laissé que le pouvoir de perpétuer leur guérilla stérile. Jeunesse sacrifiée parce que nourrie d’un mauvais lait..
Roméo et Juliette reste l’exemple de la quête d’absolu qui anime toute jeunesse et peut la pousser au désespoir lorsqu’elle ne trouve pas d’idéal à défendre. Le monde médieval et archaïque que lèguent Capulet et Montaigu à leurs enfants ne correspond pas aux aspirations de ceux-ci. Nous sommes à la Renaissance, période charnière où l’on cherche d’autres réponses, un autre ordre.
Nous avons cherché à traduire cette recherche d’identité de la jeunesse par des ruptures de conventions, des anachronismes vestimentaires et musicaux qui à toutes les époques restent les éléments de provocation favorites des jeunes gens et leur langage propre.
> La presse en parle
Distribution
- Juliette : Hermine RIGOT
- Roméo : Matthieu CRUCIANI
- Frère Laurent : Yves BRESSIANT
- La nourrice : Françoise LERVY
- Capulet : Claude KOENER
- Mercutio : Gilles CHABRIER
- Tybalt : Vincent ROUMAGNAC
- Benvolio : Chritophe MIRABEL
- Le Prince : Fabien GRENON
- Paris : Patrice LAPLUME
- Lady Capulet : Nathalie LEGROS
- Montaigu : ROLAND BOULY
- Lady Montaigu : Arlette ALLAIN
- Pierre : Daniel SANDER
- Grégoire : Marko NIKOLIC
- Samson : David BAYLE
- Balthazar : Hadrien JOLY
- Giovanni : Sébastien LABATE
- Abraham : Yannick BARNOLE
- Le chœur parlé : Muriel COADOU / Elise LESTUME
- Le chœur dansé : Sylvaine POIZAT/ Yannick LAVAL
- Musiciens : Nicolas BIERRI / Giles GALERA / Christophe GEBHARDT / Jean-François / RABOUTOT / Sandrine RAMSEYER
Créée le 17 Juillet 2003
Mise en scène : Arlette ALLAIN
Assistante : Francesca COVATTA
Musique originale : Nicolas BIERRI
Chorégraphie : Daniel SANDER
Costumes : Béatrice MAILLOUX / Nathalie VIEL
Scénographie : Arlette ALLAIN / Christophe MATTOS
Combats : Maitre HEDDLE-ROBBOTH
Lumières : Hubert ARNAUD / Quentin RIGOT
Coiffures : Peggy ANSTETT
Dressage équestre : Denis VITTOZ
Régie son/lumière : Quentin RIGOT / Matthias KLAUS
Régie plateau : Bérengère MOTCH
Régie génerale : Thierry MESSAGER
Assistantes de production : Sandrine THEVENET et Méliné FAUBERT
La pièce en images...
Renseignements & Réservations
Tél : 06 11 993 996
Mail : cie-masquesetvisages[at]gmx.fr
Tarifs
A venir...